17/04/2018
CYRIL LIGNAC, L'IRRÉSISTIBLE PÂTISSIER-CUISINIER
Retour aux actusOn ne le présente plus, mais comment ne pas parler de lui ? Impossible pour moi de passer à côté de Cyril Lignac car vraiment, il a participé à mon éveil culinaire audiovisuel. Rien que ça !
En effet, jeune diplômée, la vingtaine, mes premiers livres de cuisine ont été ceux de Cyril Lignac.
A cette époque (oui, c’était le siècle dernier…), ce jeune chef de l’Aveyron était le héros de la 1ère téléréalité culinaire sur la petite chaîne qui montait : Oui Chef !
Après être passé par les cuisines de l’Arpège (3*) et les labos de Pierre Hermé, il est repéré en 2005 par une productrice de télé.
Elle lui propose de l’accompagner dans la création de sa société et l’ouverture de son restaurant, en engageant et formant des jeunes sans aucune expérience en restauration.
Ce programme remportera alors un franc succès.
D’ailleurs ce restaurant gastronomique existe toujours, il s’appelle le Quinzième et a été récompensé par un macaron du célèbre guide en 2012.
Cyril Lignac est aujourd’hui à la tête de quatre restaurants (le gastronomique et trois bistrots) mais également de cinq pâtisseries ouvertes avec le chef pâtissier Benoît Couvrand, ainsi que deux chocolateries (voir le Carnet d'adresses).
J’ai donc commencé à cuisiner avec les livres « Oui Chef ! » et j’ai poursuivi les traces de Cyril Lignac en regardant les cinq premières saisons de Top Chef et évidemment depuis 2012 : Le Meilleur Pâtissier.
Grâce à ce programme (ou à cause si on se place du point de vue diététique), la frénésie pâtissière s’empare régulièrement de moi et je tente de rivaliser avec les chefs pâtissiers qui y figurent.
Indéniablement, il a un capital sympathie très fort. Après, on aime ou on n’aime pas le personnage.
Au final, je suis assez fan de son côté bienveillant. Et quand même assez impressionnée par le parcours de celui qui a longtemps été puni par ses pairs pour « délit de médiatisation ».
Mais passons aux choses sérieuses!
Lors d’une escapade entre copines près du Palais d’Iéna (#Elleactive), j’ai fait un petit stop à la Pâtisserie Chaillot.
Il y a une identité bien particulière dans tous les pâtisseries et chocolateries Lignac. On se sent tout de suite à l’aise, comme un peu dans la boulangerie-pâtisserie de son quartier, très conviviale, mais en même temps très « cinq étoiles ».
Vendeurs souriants et irréprochables, aux petits soins.
Déco de bois, de marbre et de lumières mettant bien en valeur les produits.
On y trouve du pain, des viennoiseries et des pâtisseries. Et j’ai été très gourmande sur ce coup là!
Je n’ai pas pu résister à mes parfums favoris en goûtant un pain aux pépites de chocolat noir et fève tonka.
Idéal pour le goûter, pour les grands et les petits, il est si moelleux qu’on peut le rompre à la main. Je défie quiconque de l’entamer sans le finir! Une très belle découverte.
J’ai également testé le pain au levain à la farine de sarrasin, très très correct et se conservant très bien.
Donc de bons produits de boulangerie selon moi.
J’ai résisté au kouign amann géant et aux viennoiseries…
Pour me focaliser sur deux spécialités signées Cyril Lignac:
- Le baba au rhum:
Impossible quand on est lorraine comme moi de ne pas le tester! Pour rappel, c’est une invention du pâtissier du Roi Stanislas, duc de Lorraine, Nicolas Stohrer.
Mais celui-là n’a plus rien à voir avec un morceau de kougloff imbibé du 18ème siècle. Il en garde la forme en couronne, est imbibé d’un sirop de rhum, recouvert d’un nappage abricot et surplombé d’une belle crème fouettée à la vanille. C’est très brillant et quand on le coupe, juteux à souhait.
Et question format, la promesse est tenue: c’est bien « gourmand ». La crème adoucit le tout, un classique vraiment réussi.
- L‘entremet chocolat vanille:
Pas de point historique pour celui-ci! Il se compose d’un biscuit gianduja cacao réhaussé d’une pointe de sel, avec sur le dessus une crème à la vanille et une ganache au chocolat 66%. Le biscuit équilibre bien la texture des crèmes, et là on a le combo made in Lignac « gourmand » ET « croquant ».
Même si le format est assez petit, c’est amplement suffisant à l’approche de l’été #bikinisoon.
Et surtout c’est très élégant, je n’ai pas regretté mon choix. Ce qui est rassurant et gage de qualité, c’est qu’il n’y a pas 10 000 sortes de gâteaux dans la vitrine. On ne s’éparpille pas et on est très bien conseillé.
En résumé, Cyril Lignac est vraiment à la hauteur dans ce registre de la pâtisserie, et celui qui a commencé par un CAP pâtissier mériterait bien aussi une étoile dans ce domaine.