LA BOULANGERIE NICOLAS FLAMEL, QUAND LES ÉPICES LIBANAISES RENCONTRENT LA TRADITION FRANÇAISE

Une fois n’est pas coutume, cet article sera un peu plus court que d’habitude. Je n’avais pas envie d’attendre pour vous parler de cette nouvelle boulangerie du Marais.

Il s’agit du nouveau projet de l’équipe de l’Auberge Nicolas Flamel, derrière laquelle se cache le chef libanais Alan Geaam. Avec déjà quatre établissements de restauration, dont le restaurant de haute gastronomie nouvellement consacré par un macaron du célèbre guide rouge, ce chef autodidacte porté par des valeurs multi-culturelles se lance dans l’aventure de la boulangerie, dans la même rue que l’Auberge (voir Carnet d’adresses).

J’ai eu le grand plaisir d’y passer le jour de l’ouverture alors que tout était en démarrage, en pleine euphorie des débuts.

Dans cette petite boutique de quartier, une équipe très sympa m’a reçue, disponible pour vous faire découvrir tous les produits de boulangerie et de pâtisserie.

J’ai craqué en premier lieu pour le « it croissant » dont la food-blogosphère parlait tant: le croissant au zaatar.

Cette épice typiquement libanaise est composée majoritairement de thym et de sésame.

Ici, elle se mélange intimement au goût de beurre bien prononcé de ce joli croissant aux alvéoles bien développées. Un bon produit pour ceux qui sont plutôt bec salé le matin.

Pour continuer avec les indispensables de la boulangerie, à savoir les viennoiseries, j’ai également goûté le brioche feuilletée au caramel.

La pâte reste assez traditionnelle et pas si feuilletée que cela (pas assez à mon goût). Mais j’ai trouvé l’apport du caramel et des amandes très gourmand. Un joli goûter.

Côté pain, j’ai testé la flûte au sumac et au zaatar, autre clin d’oeil aux origines du chef. Une belle découverte également, même si la prochaine fois, il faudra que je tente plutôt les pains sous d’autres formats que j’affectionne plus que la baguette.

Enfin, après les produits de boulangerie, la pâtisserie! Oui, je ne pouvais pas laisser de côté mon sujet préféré #addicted

Sans grande surprise pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux, le Paris-Brest maison a reçu toute mon attention dans le bel assortiment de la vitrine. D’autant plus qu’il avait l’originalité d’être décoré de noix de cajou.

Sous ses allures de religieuse, on retrouve une pâte à choux ni trop sèche, ni trop élastique surmontée d’un beau craquelin.

Le crème Paris-Brest a un très bon goût de praliné et une texture assez ferme étrangement, car il n’y pas d’ajout de beurre. Un bel insert praliné s’y loge.

Les noix de cajou ajoutent un peu de croquant à cette jolie pâtisserie au classicisme assumé.

Enfin, pour assouvir un autre de mes penchants sucrés, j’ai testé la tarte au chocolat. Une belle surprise.

Sur un disque de pâte sucrée fine telle un biscuit bien croustillant, des dômes de ganache chocolat bien corsée et une tuile de grué caramélisé cachent un coeur de caramel ambré à la vanille.

C’est ultra gourmand et sa petite taille est bien suffisante. Une vraie bonne tarte au chocolat pour les fans d’arômes puissants et de l’accord chocolat/caramel. Je sur-valide!

En conclusion, j’étais ravie de faire cette découverte et ne m’attendais pas à de si belles surprises. Il faudra que j’y retourne cependant pour tester la tarte au citron qui apparement est un must.

Je leur souhaite beaucoup de réussites dans le démarrage de cette activité!